samedi 1 septembre 2012

Les petits riens


Ces petits riens ont tous quelque chose. Quelque chose en commun qui nous métamorphose. Ces éclairs de vie qui courent entre les choses


Cet automne, j’aimerais bien vous présenter des recettes réconfortantes. Vous savez ces petits plats qui nous font penser à notre enfance ou à des moments où on se roule en boule dans un coin avec une doudou; à des plats qui nous font du bien, qui sont des rituels du dimanche. 

J’aimerais bien cet automne que vous partagiez vos plats réconfortants avec moi. Vos bouillons de poulet pour l’âme. Vous ne trouvez pas qu’on a besoin de se réconforter? De se solidariser?  Tout en continuant de bien manger bien sûr. Alors j’attends vos recettes et vos histoires. 

Ceux qui sont venus chez moi souvent, ais-je oublié un plat dont vous désirez la recette? 

Saurions-nous les retrouver ? 
Voudrais-tu les partager ? 
Ces moments de liberté...


Je vous présente une  recette que j’ai fait pour France et moi lors des dernières élections fédérales alors que nous nous trouvions dans un appart’hôtel à Montréal. Cette année c’est ma belle-sœur Hélène (et mon frère Daniel) qui en avaient besoin. France, je crois que j’ai amélioré la recette cette année. Voilà donc un petit plat que vous préparerez pour vous et votre famille, ou pour donner à des amies malades, des amies dans le jus ou tout simplement pour un soir de semaine lorsque vous n’avez, ni le goût ni le temps de cuisiner et ne désirez que vous rouler en boule en suçant votre pouce.


Hatching television :)
Le poulet au citron pour l’âme

Ingrédients (pour 6 personnes)


  • 2 kilos de hauts de cuisse de poulet, sans peau, sans os. (les personnes malades n’ont pas toujours le goût de gruger. Et quand on est malade, on ne mange pas gras)
  •  De la moutarde de Dijon ou de Meaux
  • 1 oignons haché grossièrement
  •  3 gousses d’ail hachées
  • 1 citron (ceux à qui j’ai donné des citrons confits, voici le moment tant entendu)
  • Le jus de deux citrons
  •  Le zeste de 1 citron
  •  3 tasses de bouillon de poulet
  • 1 cuillerée à soupe de marmelade
  •  Du sel et du poivre
  • Des herbes, ou des épices? Je ne suis pas entourée de personnes qui aiment la cannelle et le cumin, mais c’est délicieux. D’autres n’aiment pas l’estragon. Je mets du thym, de la sauge, de la sarriette.

Cette année pour le poulet d’Hélène, j’ai fait brunir sur le barbecue, cela donne un bien meilleur goût. Je vous le conseille.

Badigeonnez les morceaux de poulet de moutarde et de poivre. Salez si votre bouillon de poulet ne l’est pas.

Donc sur le barbecue, faites griller le poulet pour le brunir des deux côtés.

Dans un poêlon, faites revenir l’oignon et l’ail. Ajoutez le poulet grillé, le bouillon de poulet et le jus de deux citrons, le zeste d’un citron, et des petits morceaux de citron. Si vous avez des citrons confits, rincez l’écorce et coupez la en petits dés que vous ajouterez au poulet, plutôt que le zeste. Faites mijoter à feu doux.

Lorsque c’est cuit, (c’est rapide tout de même), goûtez. Si vous trouvez la sauce un peu trop amère, ajoutez une cuillerée de marmelade, ou du miel, jusqu’à ce que le goût vous semble équilibré. Faites attention, ce ne doit pas être une sauce sucrée.

Si vous désirez une sauce plus épaisse, délayez deux  cuillerées à thé de fécule de maïs dans un peu d’eau à la sauce 10 minutes avant la fin de la cuisson. Pour le poulet d’Hélène, j’ai pris le tiers d’un sachet de sauce suprême au vin blanc que j’ai rajoutée.

Toujours pour Hélène, j’ai préparé un quinoa aux champignons sauvages pour accompagner le poulet. Mais vous pouvez faire du couscous, du riz, des pommes de terre pilées. C’est censé être un plat qui VOUS réconforte !


Ces petits riens qui font nos grands moments

Ils vont, ils viennent, ils prennent tout leur temps
Et plus on les désire, plus on les attend..


Les petits riens - chanson de Jean-Louis Aubert

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